Projets Biopolis

Les Toits Vertige est une entreprise montréalaise spécialisée dans la conception et la réalisation de toitures végétalisées. La mission de l’entreprise est de transformer les toits plats de Montréal en véritables oasis urbaines, améliorant ainsi la qualité de vie de tous, sans nuire au développement urbain.

Son projet ayant eu l’impact le plus important sur la biodiversité est sans doute le toit vert de l’édifice de la STM situé sur la rue Stinson, dans un quartier industriel de l’arrondissement de Saint-Laurent, où les surfaces minérales sont vastes et où la végétation au sol est rare. Complété en 2014, il s’agit d’un des plus imposants projets de toiture végétalisée au Canada, s’étendant sur une superficie de 72 000 pi2. Le couvert végétal du toit est composé d’une vingtaine d’espèces de plantes, principalement des sédums. Ces derniers fleurissent de mai à octobre et attirent une multitude d’insectes pollinisateurs.

Mon fleuve et moi est le premier projet pédagogique visant à rapprocher les jeunes du fleuve Saint-Laurent, à les informer et à les sensibiliser aux enjeux entourant sa protection, sa mise en valeur et son développement.

Le projet comprend une trousse pédagogique et un concours de dessins s’adressant aux élèves des niveaux primaire, secondaire, collégial et de la formation professionnelle de toutes les régions du Québec. Après avoir approfondi leurs connaissances du fleuve Saint-Laurent grâce à la trousse pédagogique, les élèves sont invités à transmettre leur vision du fleuve à travers les arts, par le dessin.

L’objectif premier de la pêche scientifique est de faire découvrir aux citoyens la multitude d’espèces de poissons vivant dans les eaux entourant le parc des Rapides, situé dans l’arrondissement LaSalle. Les spécialistes de la faune d’Héritage Laurentien en font ensuite l’inventaire afin d’évaluer la richesse de sa biodiversité.

Le public est invité à participer aux manipulations, dans l’optique de promouvoir la science citoyenne. Depuis les débuts de cette activité, plus de 50 espèces de poissons ont été recensées, dont l’esturgeon jaune et l’alose savoureuse, deux espèces en situation précaire au Québec. Les données recueillies lors de ces études confirment que le parc des Rapides jouit d’une biodiversité ichtyologique très élevée à mettre en valeur et à protéger.

Dans le cadre du Jour de la Terre 2016, le maire de l’arrondissement Saint-Laurent, Alan DeSousa, a dévoilé 10 oasis de biodiversité à être aménagées au cours de l’année 2016 sur l’ensemble du territoire, afin de souligner les 10 ans de conservation du boisé du parc Marcel-Laurin. Ces aménagements proposeront notamment un bassin de biodiversité, une halte verte, une station d’observation du papillon monarque, des espaces fleuris et autres oasis de biodiversité.

J’Adopte un cours d’eau vise à sensibiliser, éduquer et faire participer les décideurs de demain, les enfants, à la protection de l’environnement dans une perspective de développement durable et de gestion par bassin versant.

À l’aide d’un matériel scientifique simple d’utilisation et de documents pédagogiques, le projet permet aux élèves de 10 à 15 ans de participer activement à la protection de l’eau. De plus, il permet de mettre en relation divers domaines d’apprentissages dans un projet concret et stimulant.

Le Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE) est un organisme à but non-lucratif qui offre aux jeunes, ainsi qu’à la population de tous âges, des services éducatifs et professionnels en sciences de la nature et de l’environnement.

En favorisant un contact privilégié de sa clientèle avec la nature, GUEPE accroît les connaissances et les attitudes favorables au respect de la biodiversité. Aventuriers de nature est le programme qui regroupe l’ensemble des ateliers et des sorties éducatives en sciences de la nature offertes aux élèves du préscolaire et du primaire.

Fleurs sauvages du Québec est un outil web éducatif créé afin de fournir un accès facile et instantané à la flore du Québec. Ses objectifs sont de faire découvrir au public la richesse, la diversité et la beauté de la flore québécoise, de le sensibiliser à son importance dans la conservation des milieux naturels, de mettre en commun et partager l’information sur la flore et l’environnement provenant de diverses sources, puis de faciliter la collecte d’information sur les plantes du Québec.

Son contenu vulgarisé et abondamment illustré est accessible via un moteur de recherche qui fonctionne à l’aide de critères simples et intuitifs menant à l’identification rapide des fleurs observées. Chaque fleur possède sa fiche descriptive revue par des botanistes, facilitant la compréhension tout en assurant l’exactitude de l’information transmise.

Le Chemin Vert Marconi-Alexandra, un concept proposé par la Société de développement environnemental de Rosemont (SODER), propose de créer un corridor vert de biodiversité en plein cœur du quartier Marconi-Alexandra, dans l’arrondissement Rosemont – La Petite-Patrie. Le projet prendra avantage du passé ferroviaire du quartier en transformant trois secteurs : la piste cyclable des Carrières (au sud de la rue Beaubien), le terrain de l’ancienne emprise ferroviaire du Canadien Pacifique (entre les rues Beaubien et Saint-Zotique) et les stationnements privés à l’ouest de la rue Marconi.

Le Chemin Vert souhaite mettre de l’avant des interventions et animations urbanistiques, culturelles, historiques et de verdissement tout au long de ce parcours de près de 1,2 kilomètres, dans un quartier dénudé d’espaces verts et de places publiques. La SODER souhaite impliquer activement les résidents, commerçants, propriétaires et usagers du quartier afin de favoriser la co-création de l’espace durant toute la démarche du projet.

Sauvons l’Anse-à-l’Orme est une équipe de citoyens engagés formée avec l’intention de freiner un vaste projet de développement immobilier à Pierrefonds-Roxboro et Sainte-Anne-de-Bellevue.

La Ville de Montréal a annoncé son intention de développer 6000 nouveaux logements sur 185 hectares de terres agricoles en friche et de milieux humides bordés par une magnifique forêt. Ces terres sont aussi l’habitat d’une faune terrestre et aquatique variée, incluant de nombreuses espèces menacées ou préoccupantes telles que le goglu des prés et la tortue géographique, la crécerelle d’Amérique, la couleuvre brune et la salamandre de Jefferson.

L’équipe de Sauvons L’Anse-à-l’Orme estime que cet espace vert doit être protégé dans son intégralité, afin que sa biodiversité ne soit pas malmenée par le développement. Elle compte remettre en question les projets de développement prévus grâce à l’action citoyenne, et souhaite protéger ces terres en créant un grand parc régional, provincial ou national. Une étude publiée en février 2016 par la Fondation David Suzuki, démontre que la connectivité entre les parcs-nature avoisinants pourrait être réduite de 24 % par le développement prévu.

Le jardin aménagé sur le toit végétal du Santropol Roulant est un secret bien gardé du Plateau-Mont-Royal. Ce site démonstratif permet aux membres de la communauté d’admirer un grand jardin suspendu, 60 jardinières à réservoirs d’eau, une petite serre et des ruches. L’aménagement paysager de l’extérieur du bâtiment est égayé par un jardin pour les pollinisateurs et la façade est ornée de houblon et de vignes grimpantes. La vraie beauté de ce jardin, c’est qu’il représente l’un des trois piliers du cycle alimentaire du bâtiment du Santropol roulant : faire pousser, cuisiner et composter. Une partie de la nourriture qui y pousse est cuisinée pour la popote roulante et les résidus de table sont compostées par des vers au sous-sol. Le compost qui en est produit est ensuite redistribué dans le jardin. Ces installations permettent au Santropol Roulant de réduire la distance parcourue par la nourriture ainsi que la quantité de déchets produits.

Piloté par l’organisme à but non lucratif Sentier Urbain, dont la mission est de susciter la mobilisation des collectivités pour le verdissement social, le Circuit Jardins est né de l’idée de transformer des terrains vacants avec des problématiques sociales en des lieux re-naturalisés. Ces jardins, aux thématiques environnementales différentes, sont situés dans les arrondissements de Ville-Marie et d’Hochelaga-Maisonneuve. Ces véritables oasis de fraîcheur sont un excellent moyen pour renforcir les liens humain et nature, pour contrer les effets néfastes des îlots de chaleur urbains et augmenter la biodiversité tout en redonnant des espaces verts aux citoyens.

Le Champ des Possibles est un espace vert naturel cogéré par les citoyens, situé dans le quartier du Mile End (arrondissement du Plateau-Mont-Royal) qui se sont mobilisés pour sa protection dès 2007. L’espace occupé fut une cour de triage du Canadien Pacifique jusqu’à la fin des années 80. La nature sauvage s’y est réinstallée et on a pu y dénombrer quelque 300 espèces végétales et animales, dont des mouffettes, des renards et des faucons pèlerins. Les citoyens du quartier se sont peu à peu réapproprié cette friche industrielle, notamment en y aménageant des jardins potagers, en organisant des concerts, en nettoyant et en entretenant la parcelle.