© Marc Sardi / WWF-Canada lavender growing in an urban garden

Projets Biopolis

Explorez les nombreux projets Biopolis et découvrez de quelles façons les citoyen.ne.s, les chercheurs.e.s, les institutions, les entreprises et les organisations communautaires soutiennent la biodiversité urbaine du sud du Québec.

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Les projets répertoriés par Biopolis sont issus de tous les milieux et se veulent une source d’inspiration pour tou.te.s. Ils ont été sélectionnés selon leurs objectifs de mise en valeur et de préservation de la biodiversité urbaine. Explorez les nombreux projets et découvrez comment les citoyen.ne.s, les chercheur.se.s, les institutions, les entreprises et les organisations communautaires mettent les mains à la terre pour soutenir notre biodiversité. Un projet spécifique vous inspire? N’hésitez pas à contacter les responsables!

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    Suivi de l’habitat de fraie des poissons-proies dans la mer des Salish

    Suivi de l’habitat de fraie des poissons-proies dans la mer des Salish

    Le projet Forage Fish Spawning Habitat Monitoring [Suivi de l’habitat de fraie des poissons-proies], débuté en 2017, a pour but de localiser l’habitat de fraie des poissons-proies le long de la côte de l’île de Vancouver et les îles du golfe. Le premier objectif du projet est d’aider à réduire le manque de connaissance au sujet du moment et de l’endroit où les espèces de poissons-proies fraient en collectant et analysant les échantillons de sédiment pour y chercher des embryons de poissons-proies. Étant donné que le littoral de l’île de Vancouver est fortement développé, la plupart de l’échantillonnage a lieu dans les limites municipales de multiples communautés côtières, parmi lesquelles Qualicum Beach, Parksville, Lantzville, Nanaimo, Ladysmith, et Maple Bay. Le projet se centre sur deux espèces de poisson-proie, le lançon du Pacifique et l’éperlan argenté, puisqu’ils ont tous les deux une valeur écologique, culturelle et économique significative dans la région. La perte de ces espèces résulterait en une perte majeure de notre biodiversité locale.

    Le MABRRI forme aussi les citoyen.ne.s à participer au projet pour couvrir simultanément une plus grande étendue géographique. En ce moment, nous avons sept groupes de bénévoles qui se dispersent sur le littoral de l’île de Vancouver, entre Cowichan Bay au nord et Qualicum Beach au sud, ainsi que deux groupes qui échantillonnent des sites sur les îles Glabriola et Thetis. Avec davantage de financement, nous avons l’intention de poursuivre l’expansion de ce programme pour y inclure plus de groupes de science citoyenne et agrandir la taille du de l’étendue géographique couverte. Toutes les données collectées sont soumises au centre Strait of Georgia Data Centre, une base de données appartenant à la Pacific Salmon Foundation. En dernier lieu, le MABRRI travaillera avec nos partenaires pour analyser les données afin de générer et de proposer une gestion et une politique mises à jour pour la protection et la conservation des habitats.

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    Ruelles vertes de Montréal

    Ruelles vertes de Montréal

    Une ruelle verte est un espace urbain où des riverains se sont mobilisés (avec l’aide d’un éco-quartier, un arrondissement ou d’autres partenaires) et ont verdi, créé et animé des milieux propices à l’environnement, au jeu et au partage. Les citoyens organisés en comités de ruelle partagent des objectifs et des valeurs et souhaitent mettre en commun leurs efforts et leurs talents afin d’améliorer le milieu de vie de leurs familles et leurs voisins. Ils souhaitent ainsi agir localement tout en pensant globalement.

    Les actions de verdissement effectuées dans les ruelles vertes réduisent l’effet d’îlot de chaleur, améliorent la qualité de l’air, captent les eaux de ruissèlement, augmentent la biodiversité végétale et fournissent des habitats pour des petits mammifères, des oiseaux et des insectes.

    Les interventions visant à limiter la circulation automobile dans les ruelles permettent de créer des espaces propices au jeu libre des enfants et aux déplacements actifs. L’organisation de fêtes et d’activités dans les ruelles vertes favorise le resserrement du tissu social et l’amélioration des sentiments de sécurité et d’appartenance des citoyens face à leur quartier.

    En 2016, les éco-quartiers se sont impliqués dans près de 320 projets de ruelles vertes. Onze des dix-neuf arrondissements de Montréal possèdent au moins une ruelle verte développée grâce à des citoyens mobilisés et aux éco-quartiers. Sur l’ensemble du territoire de l’île de Montréal, on compte 346 ruelles vertes, ce qui représente un total de plus de 69 kilomètres.

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    Jardin communautaire BP Tétreaultville, Y’a QuelQu’un l’aut’bord du mur (YQQ)

    Jardin communautaire BP Tétreaultville, Y’a QuelQu’un l’aut’bord du mur (YQQ)

    Le jardin compte avec 60 jardinets, un espace d’herbes sauvages, des arbustes et des arbres. Nous maintenons des herbes, fleures et arbustes pour les pollinisateurs, les membres sont au courant du programme Mon Espace du jardin Botanique de Montréal et reçoivent des ateliers sur la biodiversité dans le jardin et le jardinage écologique.

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    Conservation d’arbres à faune dans les parcs-nature

    Conservation d’arbres à faune dans les parcs-nature

    Au cœur des paysages des parcs-nature, on aperçoit à l’occasion des arbres morts ou dépérissants, ainsi que des troncs, des souches et des amas de branches au sol. La vue de ces structures peut surprendre le promeneur, mais la survie de plusieurs espèces animales dépend de la présence de débris ligneux et de chicots, qu’on appelle arbres à faune, qui procurent nourriture, perchoirs, abris et sites de nidification.

     

    La Ville conserve, en tant qu’arbres à faune, des arbres morts naturellement ou dépérissants, en laissant en place des parties de branches maîtresses, tout en s’assurant de la sécurité des promeneurs. Une variété d’espèces d’arbres, à la taille, au diamètre et au stade de dépérissement divers, est conservée pour offrir des micro-habitats et favoriser la biodiversité. Des débris ligneux peuvent être générés naturellement lors de la chute des arbres ou découler de travaux arboricoles effectués à des fins de sécurité aux abords de sentiers et dans d’autres espaces fréquentés par le public comme les aires de pique-nique.

     

    Les arbres à faune et débris ligneux peuvent être utilisés par divers animaux pendant plusieurs décennies avant de retourner au sol sous forme de matière organique. Les oiseaux nichant dans les cavités d’arbres à faune représentent d’ailleurs un cinquième des effectifs nicheurs des parcs-nature, soit une vingtaine d’espèces, incluant le canard branchu ainsi que divers pics et oiseaux de proie. Des mammifères comme les chauves-souris, les écureuils, les campagnols et les ratons laveurs utilisent également les arbres à faune. Quant aux débris ligneux, une foule d’insectes ainsi que des amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères les utilisent à un moment ou un autre de leur cycle vital.

     

    Les arbres sains, les chicots et les débris ligneux ont tous un rôle important et complémentaire à jouer dans la protection de la biodiversité en forêt. Cette initiative s’inscrit dans les orientations du Programme de gestion des écosystèmes de la Ville de Montréal.

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    Nichoirs et mangeoires d’hiver dans les grands parcs

    Nichoirs et mangeoires d’hiver dans les grands parcs

    Dans les grands parcs, particulièrement les parcs-nature, la Ville de Montréal œuvre à créer des conditions propices pour la faune tout en favorisant l’éducation relative à l’environnement. Plusieurs dizaines de nichoirs sont présents à proximité des sentiers et l’hiver, les grands parcs comptent aussi des mangeoires pour les oiseaux à proximité des chalets d’accueil. Sur le plan biologique, l’installation de nichoirs favorise la venue d’espèces qui ne trouvent pas suffisamment de cavités dans le milieu environnant pour répondre à leurs besoins. Quant aux mangeoires, elles offrent une ressource alimentaire supplémentaire en saison hivernale. Les nichoirs et les mangeoires constituent surtout des outils formidables pour initier les personnes de tous les âges à l’ornithologie et favoriser l’appréciation du lien de proximité avec la nature.

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    3×3 OUT!

    3×3 OUT!

    Bien que l’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia) soit une plante indigène, elle est très envahissante. Il y a 150 ans elle n’occupait qu’une petite partie du sud du Québec alors que maintenant elle est répandue sur tout ce territoire.

    Le Champ des Possibles (incluant le lot Bernard) s’est retrouvé avec une vaste infestation d’herbe à poux en 2016 malgré des efforts importants de plantations concurrentes entrepris depuis des années par les Amis du Champ des Possibles en plus d’un arrachage ou d’une tonte annuelle localisée, des mesures habituellement considérées suffisantes pour contrôler l’herbe à poux.

    Cette infestation mettait en péril la possibilité de conserver l’aspect champêtre de cet endroit et sa mission de soutien à la biodiversité. En effet, l’herbe à poux est responsable de sévères allergies et de problèmes d’asthme. Puisque de jeunes enfants d’une garderie en plein air fréquentent quotidiennement ce lieu, il aurait été irresponsable de les laisser respirer autant de pollen. De plus, l’herbe à poux démontrant un comportement allélopathique, sa présence nuit à l’établissement des autres plantes.

    Plutôt que de répondre à la nécessité de retirer du pollen dans l’air par une tonte intégrale, Irène Mayer a proposé un projet-pilote pour expérimenter sa méthode d’arrachage sélectif afin de concilier la protection de la santé publique avec le soutien à la biodiversité.

    Le projet vise à démontrer qu’on peut réussir à éradiquer l’herbe à poux dans un parc champêtre urbain tout en revenant à des conditions pour soutenir la biodiversité. Le protocole 3×3 OUT! (3 arrachages sélectifs, 3 étés et automnes successifs) a été conçu après des années d’expérimentation dans les rues et ruelles de Montréal ».

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    Le toit vert du Regroupement de Lachine

    Le toit vert du Regroupement de Lachine

    Inaugurée en 2013 puis bonifiée en 2018, cette structure de près de 500 m² constitue un des plus grands toits verts accessibles au grand public à Montréal. Elle est la partie la plus saisissante du bâtiment écologique du Regroupement de Lachine. Composé de plusieurs sections aux fonctions diversifiées, ce toit est une vitrine des possibilités de verdissement d’une toiture sur un bâtiment commercial.

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    Observatoires fauniques revus et améliorés

    Observatoires fauniques revus et améliorés

    Deux observatoires fauniques, bénéficiant d’un concept revu et amélioré, ont été aménagés dans le réseau des parcs-nature de Montréal : l’Observatoire Havre aux tortues au parc-nature du Cap-Saint-Jacques et l’Observatoire du marais au parc-nature de la Pointe-aux-Prairies. Ces nouvelles structures répondent simultanément aux impératifs de protection des habitats et de la faune, ainsi qu’au désir des visiteurs d’en faire l’observation, grâce à des aménagements incluant un mur muni de fentes d’observation disposées à différentes hauteurs permettant à tous les visiteurs d’apprécier les paysages naturels sans déranger la faune. Les matériaux utilisés ont été choisis dans le respect des principes de développement durable.

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    ICI on verdit!

    ICI on verdit!

    Le GRAME (groupe de recherche appliquée en macroécologie) œuvre à la promotion du développement durable et à la protection de l’environnement en tenant notamment compte du long terme et des enjeux globaux, dont celui des changements climatiques.

    «ICI on verdit!» est un projet débuté en 2015, qui invite les institutions, commerces et industries du Sud-Ouest de l’Île de Montréal à planter des arbres. Les plantations ont principalement lieu à Lachine, Dorval, Lasalle, Baie-D’Urfé et Saint-Laurent.

    Ce projet s’inscrit dans le Plan d’Action Canopée, qui vise à augmenter de 5% la canopée à Montréal d’ici 2025. Les propositions de plantations visent à diversifier les espèces tout en tenant compte de celles déjà présentes sur le terrain.

    Depuis 2015, le projet a conduit à la plantation de plus de 2100 arbres et 435 arbustes et à la mobilisation de plus de 1600 personnes.

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    Programme de gestion des écosystèmes dans les grands parcs de Montréal

    Programme de gestion des écosystèmes dans les grands parcs de Montréal

    Le Programme de gestion des écosystèmes dans les grands parcs prévoit l’acquisition de connaissances sur les écosystèmes, l’évaluation écologique, la surveillance de composantes d’intérêt, ainsi que l’intervention sur le terrain afin de protéger et d’accroître la diversité biologique. La gestion des écosystèmes maintient un équilibre entre l’accès au public et la protection de l’intégrité écologique des grands parcs. Le Programme favorise la prise de décisions éclairées lors de la mise en place de projets d’aménagement et d’activités, avec un souci de protection, afin de minimiser les impacts sur les milieux et de ne pas compromettre la valeur ou l’intégrité écologique de ceux-ci. Le Programme est mis en œuvre par la Ville depuis plus de vingt ans.

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    Potager des jeunes du Centre-Sud

    Potager des jeunes du Centre-Sud

    Reconduit pour une quatrième année, le Potager  des jeunes du Centre-Sud est un jardin pédagogique situé dans la cour arrière de l’école primaire Garneau dans l’arrondissement Ville-Marie. Implanté dans un quartier reconnu comme étant un désert alimentaire, ce projet témoigne de l’importance de l’agriculture de proximité.

    Servant de plateforme éducative et d’outil de sensibilisation, le Potager des jeunes du Centre-Sud accueille plus de 200 jeunes par année.  Par le biais d’ateliers ludiques et éducatifs, les jeunes de 4 à 12 ans découvrent le cycle de vie des plantes alimentaires. Par le biais de ces activités, nous souhaitons encourager les jeunes à approfondir leurs connaissances face à cycle de vie des plantes alimentaires tout en stimulant leur intérêt et leur curiosité pour la biodiversité urbaine.

    Au courant de la saison horticole, différents groupes d’enfants provenant des écoles, des camps de jour et des CPE du Centre-Sud se passent le flambeau pour réaliser ce potager collectif de plus de 2 000 pieds carrés. L’espace de production est divisé en 3 sections : Cultures annuelles (concombre, poivron, courge, tournesol, tomates, aubergines, laitue, carotte, betterave, ail, etc.), cultures vivaces (amélanchier, gadellier, camérisier, fraisier, framboisier etc.), puis une zone d’animation. Depuis cette année, une mini-forêt nourricière a été plantée grâce au soutien d’arbres Canada. Dans tous nos aménagements, nous visons à stimuler la biodiversité urbaine en priorisant une approche écosystémique.

    Ce sont près de 100kg de fruits et légumes frais qui ont été récoltés en 2018. Quand les récoltes ne sont pas consommées sur place, elles sont transformées dans les cuisines de l’organisme La ruelle de l’avenir ou encore redistribuées à un organisme venant en aide aux jeunes de la rue.

    La réalisation et le rayonnement de ce projet pas n’aurait pu être possible sans le soutien du Ministère de l’agriculture des pêcheries de l’alimentation (MAPAQ) via son programme Cultivons l’avenir 2 ainsi que la Caisse populaire Desjardins du Quartier latin.

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    Mise en valeur du marais Molson

    Mise en valeur du marais Molson

    Le Comité de Surveillance Louis-Riel (CSLR) a amorcé en 2015 des travaux d’aménagement et de mise en valeur du marais Molson, situé dans le parc du Boisé-Jean-Milot, à l’angle du boulevard Langelier et de la rue Bélanger dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Ce projet aura permis de restaurer le sentier du marais, d’aménager une passerelle de 20 mètres en plus d’installer neuf panneaux d’interprétation visant à valoriser les comportements responsables à adopter dans ces milieux et à sensibiliser les utilisateurs aux éléments de biodiversité présents dans le parc. Au cours des prochaines années, le CSLR souhaite poursuivre ses efforts visant à restaurer le marais Molson.

    Le parc du Boisé-Jean-Milot est riche d’une topographie particulière ; en effet, cette jeune forêt est répartie de part et d’autre d’une pente abrupte au pied de laquelle se trouve le lit d’un ancien ruisseau faisant place aujourd’hui au marais Molson. Ce milieu humide joue un rôle important pour la biodiversité du Boisé-Jean-Milot. Récemment découvert, ce point d’eau était dissimulé par le roseau commun qui envahissait le site en question. Des mesures d’éradication du roseau commun ont été mise en oeuvre dans le cadre du projet afin de permettre à l’eau de remplir le marais à nouveau.

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